Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir - Théâtre - Critique

Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir Dates : Du 29 juin au 21 juillet Relâche le jeudi
Horaires : 13h30
Durée : 1h
Lieu : Théâtre du Balcon
Genre : Théâtre contemporain (jeu masqué)
Distribution : Texte de Suzanne van Lohuizen MES Johanne Benoit Avec Vania Beaubien, Isabel Rancier et Alexandre L'Heureux

La pièce "Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir" nous entraîne dans l'univers poétique de trois amis, Ernest, Stanislas et Désiré, confrontés à une situation des plus absurdes : la réception d'une lettre anonyme leur annonçant que leur "forfait vie" arrive à expiration. Ce point de départ, empreint d'humour noir, déclenche une série de réactions aussi comiques que touchantes.

Les trois compères, bien que septuagénaires, se comportent avec une candeur presque enfantine dans leur manière de se chamailler et de faire des bêtises. Le ton léger et enjoué est renforcé par l'usage de l'accordéon et de la clarinette, instruments qui ajoutent une note musicale vivante et joyeuse à la représentation.

Refusant de se laisser abattre par l'annonce de leur fin imminente, Ernest, Stanislas et Désiré décident de défier la mort en s'inventant une vie imaginaire de pirates, évoquant ainsi leurs rêves de jeunesse et leurs souvenirs partagés. La mise en scène, habilement construite, les confronte à leurs peurs tout en leur permettant de transcender la réalité par le pouvoir de l'imaginaire.

La pièce, bien qu'abordant le thème universel et inévitable de la mort, le fait avec une légèreté et une tendresse qui la rendent accessible à un public de 7 à 99 ans (et même plus). Elle pose la question cruciale : comment réagir face à l'arrivée de la mort ? La réponse offerte est poétique et pleine de vie.

"Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir" offre une réflexion douce-amère sur la fin de vie, tout en célébrant la joie d'exister et les liens qui nous unissent. C'est une œuvre universelle qui, par son humour et sa sensibilité, saura toucher les spectateurs de tous âges, leur rappelant avec tendresse que la mort, finalement, fait partie de la vie.