Publié par : Jérôme C., le 12/06/2023

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Interview avec Frederique Auger

A la suite de la représentation de "Nos histoire", dont vous pouvez lire notre avis ici. Nous avons eu la chance de poser quelques questions à Frédérique Auger, auteur et actrice dans la pièce.

Jerome C. : Bonjour Frédérique Auger ! Est-ce que votre écriture s'est inspirée en partie de votre expérience ?

Frédérique A : J'ai vécu une relation d’emprise. Lors de ma séparation, une amie m’a prêté un livre sur le sujet. Au début, je me suis dit que cela ne me concernait pas. Mais plus je lisais, plus je faisais de liens avec mon histoire. C'est là que j'ai commencé à écrire. Plus j'écrivais, plus je m'éloignais de mon histoire personnelle. Tout cela n'aurait pas été possible sans notre metteuse en scène Giorgia Sinicorni, mon partenaire de scène Jean-Charles Chagachbanian et une solide équipe de concepteurs. C’est incroyable comment nous nous sommes tous rassemblés autour de ce thème.

Jerome C. : Dans le spectacle, il y a cette idée de perte, de perte de l'accent, de perte de... Et puis, il y a un final assez spectaculaire. C’est comme la croisée de toutes les histoires. On peut vraiment s'attendre à tout, et c'est en gros ce que l'on obtient à la fin. Y a-t-il une scène en particulier que vous préférez ?

Frédérique A : La scène qui me surprend le plus c’est la scène où les 4 personnages interviennent en alternance. En l’écrivant, je me demandais comment notre metteuse en scène allait donner vie à cette scène comme nous sommes 2 acteurs. Giorgia a fait un travail extraordinaire. Elle a créé un univers fort et puissant, en explorant entre autres les rapports entre les personnages avec beaucoup de finesse.

Jerome C. : Est-ce que ce n'est pas trop difficile de jongler entre les accents ?

Frédérique A : Au Québec, on doit souvent jongler avec l’accent sur scène (pour jouer du théâtre classique par exemple). Pour « Nos Histoires », au départ dans l’écriture, ce n'était pas une décision consciente d’enlever l’accent, plutôt une approche instinctive.

Jerome C. : En réalité, cela représente vraiment la perte d'identité du personnage, du début à la fin. Et cela nous permet véritablement de nous immerger dans le spectacle. Merci Frédérique.
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