C'est à travers le salon sur le paranormal et le bien-être que nous rappelons qu'il est important de garder l'esprit ouvert. Que nous croyions aux forces surnaturelles qui nous entourent, à moins que nous soyons dubitatifs ou étroits d'esprit, la tolérance s'impose. Que vous soyez passionné par le mystère de la nature, de ses apparitions ou phénomènes, de ses bienfaits et de ses douceurs, ou bien motivés à satisfaire votre curiosité, ce salon était LE lieu où il fallait être.
Dans la partie bien-être, divers thèmes étaient abordés : les pierres énergisantes, les produits de Provence avec bien sûr le fameux savon de Marseille, les pendules, les lampes végétales, l'encens, la vente de livres et de mandalas plastifiés, etc. Certains ateliers étaient accessibles au public, comme pour les massages par exemple, seul bémol que nous aurions émis, c'est le manque d'intimité pour les personnes massées. Elles étaient assises ou allongées sur des tables à la vue du public, même si un petit paravent servait de “barrière”. À l'étage, d'autres ateliers autour de l'art-thérapie étaient proposés, comme par exemple la danse, la méditation. Il suffisait de se fier aux horaires d'affichage et de s'inscrire afin de participer.
L'événement était relativement bien organisé : les stands étaient dans des halls, et pour le paranormal, une scène et des chaises étaient disposées afin d'écouter les conférences (seule partie payante du salon). À l'extérieur, se tenaient deux stands de fast-food mais en revanche, aucune place assise pour se restaurer ou se reposer ; les visiteurs fatigués déambulaient d'allée en allée ou se reposaient sur les pierres en extérieur ou dans les escaliers.
Une fois les bâtiments explorés de fond en comble, nous avons assisté à la fin de la conférence et recueilli le précieux témoignage d'une enquêtrice du paranormal. Que vous y croyiez ou non, gardez les yeux, les oreilles et l'esprit grand ouverts.
Ellenium, une chercheuse passionnée du paranormal, a partagé ses 21 ans d'expérience lors d'une conférence. Elle évoquait ses rencontres avec l'au-delà, suscitant une réflexion sur la vie après la mort. Elle a abordé les règles strictes de l'exploration urbaine, soulignant l'importance du respect envers les lieux et les défunts. Utilisant divers appareils pour confirmer ses ressentis, elle nous a dévoilé des communications étonnantes avec les esprits, notamment à travers la Ghost Box. Ses récits évoquaient des lieux chargés d'histoire, des orphelinats abandonnés aux anciens asiles, révélant des rencontres troublantes. Elle soulignait l'importance de la compassion envers les défunts et offrait des conseils pour apaiser leur présence. Sa conférence invitait à explorer les mystères de l'au-delà avec respect et ouverture d'esprit.
Depuis quand êtes-vous intéressée par ce qu'on appelle couramment la chasse aux fantômes ?
Depuis le décès de mon père en 2001, j'ai été attirée par les enquêtes paranormales. Lors d'une conversation avec une collègue, qui avait perdu son fils dans une tragique noyade, elle m'a indiqué une méthode pour tenter de communiquer avec lui. Grâce à cette technique, j'ai reçu un message clair de mon père, affirmant qu'il m'entendait, ce qui a profondément marqué mon intérêt pour le paranormal. Au fil des vingt dernières années, j'ai consacré mes recherches à explorer des lieux abandonnés et habités dans le but de communiquer avec les défunts. Je tiens à souligner que je préfère me définir comme une "enquêtrice du paranormal" plutôt que comme une "chasseuse de fantômes", car pour moi, il est essentiel de respecter l'humanité des esprits que nous cherchons à contacter.
Quelles sont vos méthodes pour détecter des présences ?
Depuis mon enfance, j'ai développé plusieurs techniques pour détecter les présences paranormales. Bien que je ne puisse les voir, je les ressens profondément, une sensation à la fois troublante et oppressante qui se manifeste parfois par des acouphènes dans mes oreilles. Cette intuition me guide lors de mes enquêtes. J'utilise alors une gamme d'appareils, notamment mes Ghost Board et Spirit Voice, pour confirmer ces présences. Ces outils, acquis au fil du temps, apportent une validation tangible à mes ressentis.
Avez-vous une expérience marquante à nous partager ?
Effectivement, j'ai eu des expériences poignantes, notamment avec les messages des enfants. C'est un sujet délicat, car certains enfants ne survivent malheureusement pas et passent dans l'au-delà. Ce qui est particulièrement troublant, ce sont les cas où ces enfants semblent rester bloqués. Recevoir des PEV, ces messages audio, est particulièrement marquant pour moi.
Avez-vous eu d'autres expériences ?
En effet, j'ai eu plusieurs expériences marquantes de ce genre. Chaque expérience est unique car chaque lieu a sa propre énergie. Récemment, j'ai vécu une expérience où j'ai capturé une apparition fantomatique dans une de mes vidéos. On peut clairement voir une main à cinq doigts tentant de refermer une porte, mais elle passe à travers, sans réussir à l'attraper. Cela a été extrêmement troublant, même après coup. Heureusement, je n'ai pas fait cette observation en direct sur place mais lors des rushes de mes vidéos.
Comment sélectionnez-vous les lieux pour vos enquêtes ?
Pour choisir les lieux d'enquête, j'ai plusieurs options. Parfois, j'ai la chance de les découvrir par moi-même, ce qui est plutôt rare. D'autres fois, nous les partageons entre enquêteurs du paranormal. Enfin, il m'arrive simplement de faire des demandes à la mairie. Souvent, la réponse est négative, mais certains maires se montrent ouverts à l'idée, comprenant l'importance d'enquêtes sérieuses dans divers lieux, qu'ils soient abandonnés ou non. Habituellement, ce sont des lieux abandonnés que nous explorons. Cependant, il arrive que des particuliers demandent à ce que nous enquêtions chez eux en raison de présences ressenties. Dans ce cas, je suis ouverte à cette possibilité afin d'établir une communication, ou du moins d'essayer, depuis leur domicile.
Pouvez-vous nous éclairer sur la théorie expliquant pourquoi certains esprits restent coincés dans l'entre-deux-mondes ?
Cette théorie sur les raisons pour lesquelles certains esprits demeurent dans l'entre-deux-mondes est le fruit de vingt-et-un ans de recherche. Au fil de mes investigations et des communications avec les défunts, il semble qu'il existe plusieurs motifs expliquant cette stagnation. Parmi les plus fréquents, l'amour joue un rôle prépondérant. Lorsqu'un proche reste sur Terre, empêtré dans sa tristesse, l'esprit décédé peut choisir de demeurer à ses côtés. Je qualifierais cette phase de transition comme une "salle d'attente", où l'esprit vérifie que tout est en ordre, observe ses funérailles et s'assure du bien-être de ses proches. Certains restent par blocage émotionnel, incapables de franchir le seuil vers la lumière, tandis que d'autres attendent, souhaitant s'assurer que tout est réglé avant de partir définitivement vers l'au-delà. Les raisons sont multiples et complexes.
Y a-t-il des signes précurseurs de phénomènes paranormaux dans une maison ?
Oui, il existe des signes avant-coureurs qui peuvent indiquer la présence de phénomènes paranormaux dans une maison. En ce qui me concerne, je me fie principalement à mon ressenti. Lorsque je suis sur le point de faire une enquête et qu'une présence paranormale est imminente, je ressens une forte pression dans le lieu. C'est comme si vous étiez assis devant un ordinateur et que quelqu'un se tenait juste au-dessus de votre tête sans que vous ne l'ayez vu. Vous avez cette sensation d'être observé, comme si une force invisible vous écrasait. C'est ce genre de sensations que l'on peut éprouver lorsque quelque chose d'anormal se prépare à se manifester. De plus, les appareils que j'utilise confirment souvent ces ressentis en émettant des signaux sonores à ce moment-là.
Est-ce que vous avez déjà refusé d'explorer des endroits et si oui pourquoi ?
Oui, il y a eu des endroits que j'ai refusé d'explorer, notamment les cimetières. Pour moi, les cimetières sont des lieux de repos, et je considère cela avec beaucoup de respect. Bien que certains enquêteurs du paranormal puissent choisir d'enquêter dans ces endroits, personnellement, je trouve cela irrespectueux. Même si j'aurais techniquement la possibilité de le faire, je m'y refuse catégoriquement. De plus, il y a d'autres lieux où l'on m'a proposé d'enquêter, mais j'ai refusé en raison du niveau de tristesse associé. Il est impensable pour moi de m'aventurer dans des endroits où règne une atmosphère de deuil. Par conséquent, par respect pour ces lieux et leurs histoires, il y a certaines destinations que je préfère éviter.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune désireux de se lancer dans l'enquête paranormale ?
Pour un jeune désireux de se lancer dans cette voie, il est possible de débuter avec des moyens modestes. Personnellement, j'ai commencé avec simplement mon téléphone portable et un dispositif appelé K2, un petit appareil abordable qui émet des lumières. Cependant, il est essentiel de comprendre qu'il existe des règles à respecter dans l'urbex. Il est primordial de respecter ces règles, notamment en ce qui concerne le respect des lieux, en évitant de les endommager ou de forcer l'accès. De plus, il est crucial de témoigner du respect envers les défunts, car lorsqu'on explore ces lieux, on pénètre dans un espace qui ne nous appartient pas. Il est malheureux de constater que certains jeunes ne prennent pas ces précautions au sérieux. Certains affirment ne rien ressentir, déclarant que rien n'existe, alors même qu'ils ne respectent pas les lieux ni les croyances qui y sont associées. Cependant, une telle attitude témoigne d'une fermeture d'esprit et conduit généralement à l'absence de résultats. Il est nécessaire de développer une sensibilité spirituelle afin de véritablement tenter de communiquer avec les défunts. En adoptant une attitude plus ouverte et en étant réceptif à ces expériences, il est possible d'obtenir des résultats plus probants.
Que diriez-vous à ceux qui restent sceptiques face au paranormal ?
Je dois avouer que leurs réactions me font souvent sourire. Je tiens à souligner que je n'ai recours à aucune magie noire, bien entendu. Mais ils m'amusent en leur demandant s'ils seraient gênés si je réalisais un rituel sur l'un de leurs cheveux. La plupart du temps, leur réponse est un catégorique 'non'. Cette réaction met en lumière une contradiction amusante. Elle laisse entendre que, malgré leur prétendue incrédulité, ils ont, en réalité, une certaine croyance en la dimension spirituelle. Il est courant que les individus aient du mal à assumer cette croyance ou à l'exprimer ouvertement. C'est pourquoi je ne force personne à y croire. Si quelqu'un souhaite explorer ces idées, il sait où me trouver.
Où peut-on vous retrouver sur les réseaux sociaux ?
Ma principale plateforme est ma chaîne YouTube, où l'abonnement est entièrement gratuit. Une fois abonné, vous avez accès à l'ensemble de mes vidéos. Je suis également active sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. Sur ces plateformes, je partage de nombreuses vidéos, d'une durée d'environ une heure, relatant mes différentes enquêtes ainsi que diverses histoires liées aux phénomènes paranormaux.
Notre interview avec Ellenium
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