Thomas Grégot-Tricoire. Un nom en double, ça arrive et c’est parfois difficile à porter un tel nom, surtout lorsque l’on est dyslexique et c’est le cas avec Thomas GT.
L’est-il vraiment ? Laissons cela de côté mais en tout cas Thomas sait jouer avec les mots tordus et avec humour sur son handicap d’un côté et de son cœur d’artichaut de l’autre.
Thomas GT, natif de Toulouse, après avoir suivi les cours d’art dramatique, dispensés au Cours Florent, a intégré la première promotion de l’Académie de l’Humour à Paris.
Mais une formation, somme toute assez solide, n’est peut-être pas suffisante pour devenir un seul-en-scène.
Il faut de l’humour, il faut de la créativité et de l’inventivité. Il ne suffit pas d’être seul sur la scène, d’interpeller le public, de lancer des vannes et roule ma poule.
Et c’est là où j’ai pu remarquer la différence avec les standuppers, dont je ne suis pas forcément fan et que j’ai pu voir et écouter jusqu’alors.
Ce jeune Thomas GT possède l’art d’une certaine subtilité, qui lui permet de se moquer de lui-même en premier lieu mais également, de manière sympathique des travers des autres, que ce soit ses maîtresses d’école, de sa famille ou, plus largement, du genre humain.
Thomas GT dit de lui-même qu’il a un cœur d’artichaut et je veux bien le croire car il déroule, avec finesse et bonheur l’effeuillage de ce légumineux et de ses pensées presque intimes.
Alors, oui ! J’ai aimé ce spectacle d’un jeune homme pas encore pressé et qui, s’il ne se presse pas trop et s’il arrive à manger le cœur de son artichaut sans la barbe, il ira loin.
C’est, en tout cas, ce que je lui souhaite de tout cœur.
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